Le sénat Nigérian exige à la Libye des excuses après qui est arrivé aux membres de l’équipe nationale de football dans son pays il y’a quelques jours.
Les Supers Eagles ont été victimes d’un mauvais traitement en Libye, alors qu’ils s’y étaient rendus pour disputer un match dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations. Des manquements qui obligent le Sénat a demandé au gouvernement libyen de présenter d’urgence des excuses.
L’indignation éveillée par la récente sonnette d’alarme déclenchée par le capitaine de la sélection nationale des Super Eagles du Nigeria, William Troost-Ekong, est loin de se tranquilliser. En effet, les politiques du pays ne se sont pas retenu de réagir au dernier scandale sportif dont leurs joueurs ont été victimes.
Le Sénat du Nigéria condamne très fermement ce qu’il qualifie de » comportement très honteux des responsables et des autorités libyennes, qui constitue un incident malheureux et un mépris total de la dignité humaine et un manque de respect des normes internationales. » Parmi les intervenants, on retrouve le vice-président du Sénat, le sénateur Barau Jibrin : « Ce qui est arrivé aux Super Eagles en Libye n’est pas en accord avec l’esprit sportif. L’essence du sport est de promouvoir l’unité et la compétition et de renforcer la fraternité entre les pays du continent. La façon dont nos joueurs sont traités est terrible et condamnable « , s’est-il insurgé.
Ne souhaitant nullement développer une querelle diplomatique, monsieur Jibrin encourage le gouvernement libyen, » l’ambassadeur et toute personne concernée », à demander pardon à la nation nigériane pour cette humiliation. Il cite : « Nous pensons qu’il s’agit d’une erreur que les Libyens devraient avoir la possibilité de corriger et de présenter leurs excuses au gouvernement nigérian. »
Avec lui, commente également le président du Sénat, le sénateur Godswill Akpab, soulignant que « ce malheureux incident est un rappel brutal du mépris de la dignité humaine et du manque de respect des normes internationales. »
« Nous appelons la communauté internationale du football à condamner ce comportement inacceptable et à soutenir notre demande de justice », clame-t-il.
À côté cela, les membres du sénat demandent une enquête approfondie de la Commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) et des sanctions appropriées à l’encontre des personnes impliquées.